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 Le Voisin

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Chat Alors

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MessageSujet: Le Voisin   Le Voisin Icon_minitime1Mer 8 Avr - 17:38

Le Voisin

Dans un immeuble de la proche banlieue parisienne, au second étage, se trouvent deux appartements cossus occupés l’un par une dame d’un âge avancé et l’autre par un homme de trente deux ans.

La femme, madame S….. est la veuve d’un riche industriel du textile des années 1980. Il a fait fortune en étant toujours à la pointe de la mode du prêt-à-porter et cela plaisait énormément aux jeunes de cette époque et aussi en ayant une politique de prix bas, ce qui a été son succès et sa fortune. Mme S….. a eu deux enfants, deux filles qui lui ont apporté que du bonheur, gentilles, serviables, douées pour les études, toutes les deux ont passées un master d’ingénieur au MIT de boston, USA, se sont merveilleusement mariées et lui ont donné 5 petits enfants, 3 petites filles et deux petits garnements qu’elle adore et maintenant elle coule une vie tranquille et heureuse avec son chat « police » baptisé ainsi par une de ses petites filles et de faire ses courses dans le quartier en bavardant avec ses voisins et voisines.

L’homme, Mr R….., est un dirigeant de société, mais peu de monde le sait et surtout pas sa voisine, c’est un homme de fière allure, la trentaine sportive, une carrure bien faite, des yeux d’un bleu qui ne laisse personne indifférent et surtout pas les femmes, un maintien nonchalant qui donne a penser que c’est un félin au repos mais prêt à bondir sur sa proie. Il dirige une société dans le complexe de la Défense et ses affaires vont bien. Il mène une vie tranquille. D’ailleurs sa voisine Mme S…. vous le dira, jamais vu en compagnie d’autres hommes, pas de femmes non plus, une gentillesse et une grande politesse, et un voisin bien tranquille et en plus un amateur de belles musiques, parfois elle entend quand elle ouvre sa fenêtre côté jardin, les échos d’une musique classique qui vient de chez son voisin, mais rien de plus normal, jamais fort, juste le bon son pour apprécier la musique sans que cela soit dérangeant pour le voisinage, vraiment le voisin idéal, ce Mr R… .

C’est vraiment le voisin idéal se dit Mme S…, toujours un mot gentil quand parfois ils se rencontrent dans le hall de l’immeuble ou dans leur couloir, et cette politesse quand avec son sourire adorable, il lui tient la porte de l’ascenseur ouverte ou celle du hall. Et ses belles voitures, un coupé Mercedes, une porche 911 carrerra et sa belle BMW noire série 7 avec laquelle il va travailler chaque jour. Toujours habillé avec élégance et bon goût, pas les tenues que les jeunes d’aujourd’hui portent et qui les rendent ridicules, non, toujours un ensemble pantalon-veste coordonné sur une belle chemise, de belles chaussures faites apparemment sur mesure et en cuir véritable. En outre il est d’une précision diabolique, toujours 8 h du matin pour partir travailler et retour vers les 17 heures, cela dépend sûrement de la circulation, en tout cas, il ressort au plus tard vers 18 h en tenue de sport pour faire son footing dans les allées forestières du grand parc et rentre invariablement à 19 h 30, jamais plus tard et puis c’est le silence, parfois Mme S…. se demande si Mr R…n’est pas ressorti, mais non, il est bien chez lui. Il ne fait jamais de bruit et il ne reçoit jamais personne, faut dire que l’on n’a jamais mais jamais vu Mr R en compagnie d’une femme et encore moins d’un homme, même des amis et de ce fait on le connaît peu et on l’apprécie pour sa discrétion.

Mr R… est un homme sûrement important, en tous cas il a des moyens financiers importants, vu ses belles voitures qu’il utilise régulièrement, mais aussi pour avoir acheter voilà 2 ans son appartement cash, comme lui a confié la voisine du 3e étage. Faut dire que le mari de cette dernière est le président de l’association des co-propriétaires de l’immeuble et si une personne peut savoir ce genre d’information, c’est bien lui et vu le prix du m2 dans le secteur et la surface de 250 m2 de l’appartement de Mr R…., faut vraiment avoir de bons revenus, mais de toutes façons ce ne sont pas ses affaires et puis Mr R… est si adorable qu’elle aurait bien aimé avoir un fils comme lui, elle a toujours regretté de ne pas avoir eu un garçon, même si elle est parfaitement heureuse d’avoir ses filles et que ces dernières lui ont apporté tout ce qu’une mère peut souhaiter recevoir de ses enfants.

Mais en ce jeudi matin, Mme S…. est inquiète, elle n’a pas vu Mr R… sortir comme d’habitude à 8 h de chez lui pour aller travailler et sa belle BMW est toujours là sur son emplacement du parking privé de l’immeuble. Ce n’est pas dans les habitudes de ce dernier, peut-être qu’il est malade ou indisposé cela arrive à tout le monde, pourquoi pas lui.
Prise de curiosité, elle va voir à la porte de l’appartement de son voisin, colle une oreille attentive sur la porte et n’entend pas un seul bruit, puis retourne chez elle en se disant que Mr R est peut-être sorti plus tôt en compagnie d’une autre personne.
Une heure plus tard, elle est toujours aussi inquiète, car cela n’est pas normal tout ça et elle se penche au dessus de son balcon pour voir dans l’appartement du voisin et ho stupeur, elle voit dans un miroir de la grande salle de séjour le corps de Mr R affalé sur le lit en désordre.Après avoir pousser un cri strident, elle se ressaisit et fonce sur le téléphone, fait tout de suite le 15 pour alerter les secours : il semblerait que Mr R ait eu un malaise..

Dix minutes plus tard, le SAMU est là, avec les pompiers. Comme la porte est fermée de l’intérieur et que personne ne répond, un sapeur pompier a été se pencher par le balcon de Mme S et il confirme qu’il y a bien une personne, un homme, qui semble avoir un problème sur son lit. Ses collègues défoncent la porte à coups de hache à incendie et pénètrent à l’intérieur avec l’équipe du SAMU, Mme S a voulu suivre, mais a été gentiment mais fermement retenue par une femme pompier. On entend les membres des secours parlés entre-eux et puis plus rien.

Tut tut tut tut tut tut tut , des voitures de police arrivent en faisant grincer leurs pneus sur l’asplhate du parking et des hommes en uniformes et en civils envahissent brutalement l’immeuble d’habitude si paisible. C’est bientôt une cacophonie d’ordre en tout genre qui éclate dans la montée d’escaliers et tous les propriétaires qui étaient sortis de leur domicile se voient prier fermement de rentrer chez eux et d’attendre que l’on vienne prendre leur déposition.

Avant de regagner leur appartement chacun demande à l’autre ce qui se passe pour que le SAMU, les pompiers et la police soient là et chez qui ils sont et qu’est-ce que cela veut dire que l’on vienne prendre leur déposition, ils n’ont rien à se reprocher ses braves gens, on dirait que l’on les considère comme des coupables d’un crime horrible et Mme S… qui a saisi quelques mots au hasard de dire que Mr R…. serait mort dans d’étranges conditions, c’est pourquoi la police est là et d’ailleurs on attend un grand commissaire de police qui doit enquêter sur ce drame…. Shocked Question

2eme Episode :
Mr et Me G….. sont les concierges de l’immeuble, ils sont dans tous leurs états, faut dire que les policiers fouillent partout, dans les parterres de fleurs sans prendre garde à quoi que ce soit et Me G…. est folle de rage, ses beaux parterres de tulipes et de roses sont saccagés et aussi les belles plantes d’intérieur qui ornent les couloirs et qui sont à moitié cassées, elle se promet d’en toucher un mot au commissaire dès que celui-ci arrivera.

Quant à Mr G…, lui, il ne sent pas très bien non plus, non pas à cause des dégâts que font les flics mais par rapport à son passé. Faut dire qu’il a eu une jeunesse tumultueuse Mr G….., quelques petits larcins qui l’ont envoyé faire un séjour derrière les barreaux. il sait que son casier judiciaire n’est pas vierge et il a peur pour sa place, déjà qu’il a eu beaucoup de mal à trouver un employeur qui ne lui demandait pas un extrait de son casier de justice …et puis, qu’elle serait l’impression qu’auraient les propriétaires s’ils savaient que le paisible Mr G….. qui rend tant de services est un ancien taulard ?
Au quatrième étage, loge Mr M……Lui, il a vraiment peur, car c’est un ancien ganster bien connu des services de polices. Certes, voilà quinze ans qu’il est retiré des affaires, comme on dit, mais dans ce milieu, on conserve toujours des rapports plus ou moins étroits avec la pègre et ce Mr R….. a décidé de mourir dans l’immeuble ou il vit. Pourvu que le commissaire chargé de l’enquête ait entendu parler de lui, il fut à une époque un indic de la police et cela peut parfois rendre service.
Me S…. est rentrée chez elle et s’est assise sur dans son canapé en cuir de buffle noir et caresse machinalement son chat « police » et pense à Mr R….. .

Que peut-il lui être arrivé, à ce brave homme, si discret, si effacé, si gentil ?
Elle se remémore son entrevue avec le notaire lors du décès de son époux. Maître L….., le notaire attitré de la famille S…., l’a informé dans le plus grand secret que son défunt époux avait eu une liaison avec une de ses secrétaires de direction pendant deux ans et qu’il avait eu de cette relation, aujourd’hui terminée depuis longtemps, un fils. Il n’avait pas voulu que sa femme sache le nom de ce dernier mais qu’il avait tout prévu pour que son fils ne manque de rien ainsi que sa mère. Il l’avait reconnu lors de sa naissance, il serait son héritier à la mort de sa femme légale. Il avait tenu à ce qu’elle sache son existence sans pour autant dire son nom et son adresse et ne lui avait jamais donner les moyens de le retrouver, il en avait fait de même avec son fils. Et Me S…. avait fini par se demander si Mr R…. n’aurait pas été le fils de son défunt mari, et pourquoi pas après tout, tout est possible en ce bas monde … et si le hasard avait sans le vouloir fait se côtoyer ses deux personnes alors que tout était prévu pour qu’une telle rencontre ne se fasse jamais.

Le commissaire Hr et son adjoint Ag arrivent sur ses entre faits au pied de l’immeuble, Hr descend de voiture et allume posément un havane et Ag de lui tendre son briquet en sortant son paquet de cigarettes blondes. Les deux hommes cherchent à s’imprégner des odeurs du lieu, des sensations presque palpables et des bruits de conversation. Sans le montrer, leurs yeux perçants sont à l’affût du moindre détail, de la moindre mimique d’un locataire, ils savent déjà que l’enquête risque d’être longue et qu’il va falloir faire vite pour la résoudre.

Le commissaire divisionnaire Hr est le chef de la police judiciaire de Paris depuis 5 ans et il est devenu une véritable vedette du petit écran. Il aime entretenir des liens amicaux avec la presse française et internationale et son adjoint Ag est tout aussi célèbre que lui, petit et insignifiant, semblant passer inaperçu et sachant se faire oublier des autres, il est d’une grande perspicacité et d’une grande clairvoyance à toute épreuve. C’est aussi un tireur d’élite, quant au commissaire Hr, c’est un grand homme maigre, mais d’une fausse maigreur, c’est un véritable athlète capable de mettre KO un homme de 120 kg d’un seul coup de poing, un cerveau aux circonvolutions redoutables, capable d’analyser beaucoup d’éléments ensemble. C’est ainsi qu’il a résolu de nombreuses enquêtes qui, au départ semblaient impossibles à comprendre, mais il a aussi une particularité que lui envie tous les flics de France : c’est un homme qui respecte les grands truands et que ceux-ci respectent, jamais le plus grand criminel de France ou de Navarre n’oserait tirer sur le commissaire Hr ou son adjoint.
Après quelques minutes de rêveries devant le perron de l’immeuble en fumant, nos deux fins limiers de la police se décident enfin à entrer dans le hall de ce dernier.

Ils sont immédiatement assaillis par leurs collaborateurs et les gens de l’indenté judiciaire qui leur font leur premier rapport sur le mort. Hr demande que l’on recueille au plus vite les témoignages des voisins, que l’on vérifie les alibis, qu’on trouve les personnes absentes quitte à aller les interroger sur leur lieu de travail … il se met enfin à écouter d’une oreille qui semble lointaine les explications que les gars de l’indenté judiciaire sont entrain de donner à Ag…..

Pendant ce temps, Mr F…… qui habite au 1er étage n’est pas tranquille mais vraiment pas tranquille. C’est lui qui a du voir Mr R….. pour la dernière fois, hier soir, en allant chez lui pour régler des problèmes liés à la copropriété, et cela ne s’est pas vraiment très bien passé . Mr R et lui-même avait un différent sur les rénovations de l’ascenseur qui en a besoin mais Mr F ne prend jamais l’ascenseur et il ne comprend pas qu’il doive payer pour la rénovation de ce dernier puisqu’il n’en fait pas usage et Mr R de lui dire que la solidarité entre copropriétaires est là pour ce genre de travaux utiles au bien de tous et des personnes étant amenées à venir rendre visite aux habitants de l’immeuble et donc à lui. Mr F n’étant pas convaincu était parti sur une dispute de chez Mr R et il se demande si il n’y a pas de rapport entre sa visite et le décès de Mr R…. .
Melle D est une vieille fille de 50 ans qui elle aussi habite au premier. C’est une voisine de Mr F et elle sait que Mr F a été rendre visite à ce pauvre Mr R et elle se demande comment cela a pu se passer entre-eux, car elle connaît le problème que Mr F voulait évoquer avec Mr R et elle n’était pas d’accord avec Mr F ; Mais il faut dire que Melle D est (était) secrètement amoureuse de Mr R … il y a bien longtemps qu’elle voulait lui dire son amour mais elle n’osait pas le faire et maintenant elle ne pourra plus jamais le faire.

Ag a demandé que l’on fasse venir Melle Kim, la seule spécialiste de la police scientifique capable de comprendre les choses avant tous ses collègues. Elle a en plus collaboré étroitement avec Hr et Ag sur de nombreuses affaires. Celle là semble bien compliquée à résoudre et son aide sera d’une grande utilité pour faire jaillir la vérité sur les évènements qui ont été la cause de la mort violente de Mr R.

Dès son arrivée sur place, Melle Kim s’est mise au travail avec son équipe, de véritables professionnels de la science comme Mme Cats, la biologiste, Mr X le virologue et spécialiste des poisons en tous genres, Mr B le spécialiste de l’ADN capable de faire parler la moindre gouttelette de sang, le moindre brin de poil ou de cheveu ou la moindre parcelle ou fragment de peau, sans compter les autres membres de l’équipe qui ont leur utilité et qui sont indispensables.
L’équipe de Melle Kim a vite fait de trouver des éléments à analyser qui sont immédiatement emportés après avoir été mis sous scellés au laboratoire de la police scientifique pour faire l’objet des investigations nécessaires. Melle Kim vient faire son 1er rapport à Hr et Ag et elle dit que s’il y a crime ce qui est possible dans 90 % des cas, elle verrait bien un crime de femme, cela reste à confirmer par les analyses en cours, mais qu’il ne faut surtout pas exclure un crime commis par un homme. En tous cas, il semble bien qu’il y ait eu un empoissonnement quelconque, mais il reste à déterminer quel type de poison utilisé et s’il est la cause du décès ou si cette dernière est autre et cela seule l’autopsie pourra le dire.
Hr et Ag se regardent et sans se le dire pense ensemble qu’il va falloir ruser encore une fois pour coincer le (la) coupable. Il faut y aller en marchant sur des œufs car tous deux savent très bien que les habitants de cet immeuble ont de puissantes relations qui pourraient entraver le bon déroulement de leur enquête ou du moins la freiner suffisamment pour que le(la) coupable se fasse un alibi en béton armé.

Hr et ag montent lentement l’escalier qui mène à l’appartement de Mr R et entre après un salut du gardien de la paix qui est en faction devant la porte. A l’intérieur, le calme est revenu après le passage de l’identité judiciaire et de la police scientifique, le corps est parti pour la morgue en vue d’être autopsié dans les meilleurs délais (les gens de la morgue de paris savent bien que Hr est toujours pressé et qu’il vaut mieux faire les autopsies pour la vielle que le jour même). Sur le sol de la chambre est tracé, à la craie blanche, le contour du corps de Mr R et cela permet de voir la position de ce dernier. Hr ainsi que Ag se penchent sur les traces de craie, ils imaginent le corps du décédé et essayent de comprendre comment il a pu se retrouver dans cette position.

Cela leur pose un problème, car d’après les premières constatations, Mr R était en pyjama, le lit défait, la porte de l’appartement n’était pas verrouillée de l’intérieur et on a trouvé deux verres à whisky sur la petite table du salon. Il semblerait donc que Mr R ait reçu une personne alors qu’il était déjà au lit, qu’il ait bu un verre avec cette personne et discuter avec elle. Cela pourrait aussi être un verre pris avec une personne avant qu’il aille se coucher mais cela ne semble pas coller avec le reste de l’appartement qui est dans un ordre tout ce qui a de plus militaire, chaque chose soigneusement rangée à sa place, toute la cuisine est en ordre, or, un œil exercé peut parfaitement voir que Mr R a pris son repas chez lui, qu’il a fait la vaisselle et l’a ensuite essuyée et rangée dans les placards, alors pourquoi ses deux verres qui traînent dans le salon sur la petite table, cela ne colle vraiment pas avec le reste.

Hr prend délicatement un verre avec son mouchoir et le regarde sous tous les angles. Il en fait de même avec l’autre et en reposant le deuxième verre, il pousse un soupir de dépit, pas une trace de doigts ou de lèvres, comme si on avait voulu effacer la moindre empreinte. Ag voyant le manège de son chef va chercher dans le meuble-bar un verre identique et y pose de façon volontaire ses doigts et feint de boire avec, le résultat est stupéfiant puisse que les doigts marquent par transparence et on voit bien ses lèvres sur le cristal du verre. Donc il semble que l’on ait volontairement effacé les empreintes, à moins les gens de l’identité judiciaire l’aient fait involontairement : faudra leur poser la question. Ag sort son petit calepin marron de la poche arrière de son jean (un carnet qu’il traîne depuis des années) et note de suite cette question en la soulignant de son bic noir.

Ensuite Hr fait un tour rapide des lieux, va de nouveau dans la chambre et s’installe tranquillement dans le fauteuil qui se trouve au pied du grand lit de 160, un beau lit japonais, avec des draps de satin bleu, une couverture blanche et un dessus de lit noir en soie avec des motifs asiatiques. Mr R avait bon goût pense Hr, il aurait aimé dormir dans un tel lit mais lui devait de contenter d’un simple lit de 140 acheté chez butmeuble et qu’il partageait avec sa femme.Il allume un havane et réfléchit comme à son accoutumé, en tirant de petites bouffées sur son cigare, Ag sait qu’il ne faut surtout pas le déranger dans ses moments là, et ag rode dans la chambre, cherchant ce qui peut clocher et être un indice précieux pour la suite de l’enquête.
Au bout d’un petit quart-d’heure, Hr dit à Ag de ramasser le poil de cheveux qui est sur l’oreiller droit du lit. Ag, qui, cinq minutes plus tôt, avait regarder de près cet oreiller se tourne vers son chef en lui disant qu’il n’y avait rien, et Hr de lui répondre de bien regarder sur le bord gauche en haut de l’oreiller et qu’il verra un cheveu blond qu’il doit prendre et mettre dans un sachet pour le faire analyser vu que Mr R était brun..

Melle Kim appelle Hr et l’informe de ses investigations, avec les résultats suivants :
1er la mort de Mr R est du à un empoisonnement au cyanure de potassium
2e la dose administrée était mortelle en quelques secondes
3e Mr R devait connaître son assassin car il a eu un rapport sexuel juste avant et on a retrouvé du liquide vaginal provenant d’une femme de type européen et blonde.
4e la méthode employée est celle d’une femme et non celle d’un homme.
Hr reçoit aussi par téléphone le 1er rapport d’autopsie de la morgue qui lui confirme les doutes de Melle Kim, arrêt cardiaque brutale du à un empoisonnement et confirmation de rapports sexuels avant la mort.

Ag a recensé tous les occupants de l’immeuble et il s’apprête à les interroger quand Hr lui dit de se concentrer sur les femmes et surtout celles qui sont seules. Ag lui dit que Mr M habite l’immeuble, Hr connaît bien Mr M pour son passé de ganster et aussi comme indic de la police sur la fin de sa carrière, il décide de lui rendre une visite immédiatement et personnellement. Il veut mettre en confiance ce vieux brigand de Mr M, Hr a du respect pour ce personnage haut en couleur mais qui est issu de la vieille école du banditisme, du temps ou les gansters savaient reconnaître la valeur des flics, les respectaient et n’auraient jamais tirer sur ses derniers.

Hr va frapper à la porte de Mr M. Il préfère frapper à la porte que de sonner, cela fait plus courtois, Mr M vient lui ouvrir et immédiatement ce dernier se fend d’un grand sourire : quel plaisir de savoir que c’est le grand Hr qui est chargé de cette enquête, voilà au moins un flic avec lequel on peut parler en toute confiance et qui sait tenir ses promesses. Hr et son adjoint Ag n’ont jamais trahi leur parole.

Mr M fait rentré Hr dans son appartement et le conduit dans le salon, un salon rococo du plus pur style des années soixante-dix, l’invite à prendre place dans un fauteuil de cuir rouge et lui propose un verre en précisant qu’il a une volka en provenance de Russie introuvable en France. Il sait Hr amateur de ce breuvage, ce dernier accepte volontiers l’offre du vieux truand, rien de tel pour que ce dernier soit en confiance.

Après avoir goûté à cet excellent breuvage, la discussion qui jusqu’à lors n’était que banalités, en vient sur la mort de Mr R et Mr M de dire qu’il ne connaissait que peu son voisin, en dehors de le voir lors des réunions de copropriétaires et de se croiser parfois dans le hall, que c’était un homme charmant et toujours souriant, qu’il ne lui connaissait pas de liaison particulière avec une femme et encore moins de l’immeuble.

Hr lui demande ce qu’il pense de Mme S et de Melle D. Mr R répond que Mme S est une dame d’une grande gentillesse, très serviable et il est triste que son époux soit décédé si vite, lui qui avait si bien réussi dans les affaires, quand à Melle D, il avoue ne pas la connaître intimement, mais qu’il aimerait volontiers faire sa connaissance, de façon plus poussé que de se dire bonjour ou bonsoir, certes une vieille fille, mais qui a du charme et il se verrait bien en ménage avec elle, et puis être deux dans la vie c’est mieux que d’être seul.

Hr termine son breuvage en posant des questions d’une grande banalité car il sait que ses services ont toujours un œil sur les activités de Mr M et qu’il en apprendra plus de cette façon qu’en cuisinant sans éléments ce vieux loup de banditisme et s’en va et quittant de façon cordiale Mr M.
Hr et ag décident d’interroger Me S et ils se rendent à son appartement, en passant devant celui de Mr R, Ag se dit que Me S ferait une bien bonne coupable : elle est voisine du défunt, c’est une femme, qui, comme toutes femmes utilise le poison, et pourquoi n’aurait-elle pas eu un désaccord avec Mr R son voisin, plus jeune qu’elle: c’est sûrement quelqu’un qui faisait du bruit.

Perdu dans ses réflexions, Ag ne s’aperçut qu’au dernier moment que son chef venait d’appuyer sur le bouton de la sonnette de l’appartement de Me S. Il s’empressa d’afficher un sourire radieux sur son visage, la porte s’ouvrit sur une belle femme de soixante ans les portant bien et qui ferait bien des envieux, une femme que beaucoup d’hommes dans la cinquantaine et plus aimeraient avoir à leur bras. Elle leur sourit et son visage s’illumina, on sentait qu’elle était à son aise. Ce n’est pas les cartes officielles de police qui l’impressionnait, elle semblait trouver tout à fait naturel que des officiers de police judiciaire viennent l’interroger sur son voisin et les relations qu’elle pouvait entretenir avec ce dernier.

Après les avoir fait entrer et conduit dans le séjour en leur proposant un café qu’ils acceptèrent d’emblée, (il ne faut jamais décourager les gens en veine de confidences), elle dit qu’elle était prête pour répondre aux questions que ces deux charmants messieurs de la police voudront bien lui poser.
Après une heure d’un interrogatoire qui se déroula dans le plus grand calme et sans aucune récrimination de la part de Me S qui ne se déroba jamais, même sur des questions très personnelles, Hr et Ag la saluèrent et quittèrent l’appartement de cette dernière.

Une fois dans le couloir et après s’être éloigner un peu de la porte de l’appartement de Me S, Hr dit a Ag qu’il ne fallait certes pas exclure totalement Me S mais qui la voyait mal commettre ce meurtre.
Ils décidèrent d’aller interroger Melle D et après deux heures de tête-à-tête, Melle D fut emmenée au central de la police, 36 quai des Orfèvres à Paris pour y subir un interrogatoire plus sérieux car il y avait de nombreuses zones d’ombre dans ses déclarations et dans son alibi. Elle ne pouvait pas de façon tangible apporter la preuve de l’endroit où elle se trouvait au moment de la mort de Mr R. et de plus elle était blonde.
Juste après son départ pour le quai des Orfèvres, Hr se rendit à nouveau dans l’appartement de Melle D et alla dans la salle de bains, Il y chercha une brosse à cheveux ou un peigne et finit par mettre la main sur une brosse dans le tiroir du meuble du lavabo. Il la mit dans un sachet plastique, le scella immédiatement et demanda à un planton de le porter de suite au labo de la police pour analyse de l’ADN et comparaison avec celui qu’il avait trouvé un peu plutôt.
Puis il fit un point, se dit qu’il n’avait pour l’instant plus rien à faire ici et partit en compagnie de son adjoint en direction du quai.

A dix kilomètres de là, une femme blonde venait d’apprendre par la radio la nouvelle de la mort de Mr R et son visage se réjouit de cette annonce, elle était heureuse de savoir ce dernier mort. Maintenant plus rien ne l’empêcherait d’avoir tout ce qu’on lui devait et plus personne ne viendrait prendre une part de ses droits, d’ailleurs, normalement deux autres personnes devraient mourir dans les trois ou quatre heures qui suivront et peut-être plus, si une de ces personnes avait offert du café à des policiers, ceux-ci pourraient bien mourir eux aussi……

Nous sommes le soir vers 22 h, Hr et Ag vont depuis un moment déjà souvent aux toilettes et en reviennent en se tenant le ventre et on voit facilement qu’ils souffrent. Sur ces entre faits, arrive Melle Kim qui vient aux nouvelles et qui apporte des éléments supplémentaires sur les causes du décès de Mr R.. . Voyant la façon qu’ont Hr et Ag de se tenir elle les interroge rapidement et décide de les ausculter sur-le-champ. Elle demande en criant qu’on appelle le SAMU en indiquant un risque d’empoisonnement important.

Hr se met brutalement à vomir. Melle Kim a le réflexe d’en prélever un échantillon et demande qu’on le porte de suite et en urgence à son labo. Elle contacte par téléphone Mme Cats, sa collaboratrice, pour lui dire qu’elle va recevoir un échantillon de vomi de Hr et qu’il faut en faire l’analyse de suite et le comparer avec les résultats des analyses de Mr R…
Le SAMU, qui vient d’arriver, s’occupe déjà de Hr et Ag, on les perfuse, on fait des prélèvements sanguins et on les médicalise pour les conduire de suite vers l’hôpital Ambroise Paré, pour une hospitalisation d’urgence et surtout leur faire un lavage d’estomac, mais pour cela il faut attendre les résultats de l’analyse des rejets de Hr.

Dans le même temps, au centre de Paris, Mme L, qui est la fille cadette de Mme S, est elle aussi malade et son mari décide devant l’ampleur des douleurs de son épouse d’appeler le SAMU qui ne tarde pas à se trouver sur place. Le médecin de l’équipe d’intervention fait le même diagnostic que Melle Kim et en réfère à la centrale du SAMU qui lui répond qu’une autre équipe a le même problème que lui et que les deux patients, des officiers de police sont dirigés sur Ambroise Paré, qu’il faut qu’il fasse de même pour sa patiente et que l’on prévienne les services de police.

Voici Hr, Ag et Mme L au service des urgences de l’hôpital Ambroise Paré en présence de Melle Kim qui attend anxieusement le rapport d’analyse des rejets de Hr par sa collaboratrice. Elle tourne en rond dans le couloir des urgences, au milieu du personnel hospitalier et voit arriver Mme L, comprend de suite que cette dernière souffre-t-elle aussi des mêmes problèmes que ses amis. Elle parle de suite aux médecins de services qui la connaissent et la prennent au sérieux. Ils décident d’attendre avant de faire quoi que ce soit, juste les mettre sous surveillance poussée et c’est ainsi qu’un infirmier du nom de Marc se voit charger de les surveiller en permanence. Il n’a que ça à faire, il ne doit s’occuper que de ses trois personnes et signaler en permanence la moindre anomalie concernant leur état.

Pendant ce temps, Mme N, la fille aînée de Mme S se réjouit de la mort de Mr R et du coup de téléphone que vient de lui passer Mr L, son beau-frère. Son plan marche à merveille et bientôt elle sera la seule à hériter de son père. Mr L lui a dit qu’il se rendait au chevet de son épouse en précisant qu’il allait avant appeler sa belle-mère pour la mettre au courant de la situation et que sûrement elle aussi irait au centre hospitalier pour être au chevet de sa fille.
Mme N se dit qu’elle ne peut faire autrement que de s’y rendre aussi, cela paraîtrait suspect qu’elle ne se dérange pas pour venir au chevet de sa sœur cadette et puis, il faut bien dire qu’elle a dîné en compagnie de cette dernière pas plus tard que la veille au soir en présence de son époux et du sien, d’ailleurs comme ce dernier n’est pas encore rentrer du travail, il faut qu’elle mette un mot à son attention pour lui demander de venir la rejoindre.

Mme Cats appelle Melle Kim et l’informe que l’on a retrouvé du cyanure de potassium dans les rejets de Hr et qu’il semble que ce soit le même que celui utilisé pour empoisonner Mr R et qu’elle fait une recherche pour savoir où il a été vendu et qui est l’acheteur.

Melle Kim informe de suite les médecins qui font immédiatement le traitement approprié à nos trois patients. Il reste juste à attendre que celui-ci fasse son effet.
Mme S, Mr L et Mme N sont arrivés au service des urgences ainsi que les épouses de Hr et Ag, et tout le monde attend avec impatience des nouvelles des malades, mais le médecin qui est venu les voir leur a dit que cela risquait d’être long et qu’il leur fallait faire preuve de patience.

Melle Kim est venue les rejoindre et après s’être entretenue avec les compagnes de Hr et Ag, elle s’est mise dans un coin et observe tout ce petit monde. Son instinct lui dit que le(la) coupable, responsable de la mort de Mr R et des empoisonnements de ses amis et de Mme L est parmi les personnes présentes dans le salon des urgences. Sans en avoir l’air, elle se fait attentive aux moindres faits et gestes et bientôt le comportement un peu trop lourd de Mme N l’indispose et elle se demande qu’elle est le lien qui pourrait l’unir à Mr R.

Sous le prétexte d’aller prendre des nouvelles des malades, Mlle Kim quitte le salon et appelle Jk, un collaborateur de Hr. Il lui demande de pousser à fond les recherches sur Mr R, de trouver les éventuels liens de parentés qui pourraient exister entre Mr R et la famille de Mme S et de ne pas hésiter à prendre contact avec les différentes administrations d’état qui ont des informations communes sur les citoyens français. Comme il est tard, de nombreuses administrations sont fermées, mais la police sait qui joindre en dehors des heures de fonctionnement. Elle décide de joindre sur son portable son ami de cœur, Mr AT, un haut fonctionnaire de l’administration fiscale et lui demande s’il peut lui trouver des indices sur d’éventuels liens de parenté entre les différents protagonistes de cette affaire.

Son ami AT lui dit que normalement il n’a pas le droit de communiquer ce genre d’information mais, comme leur ami commun Hr est en danger de mort, au diable le règlement. Il dit à Mlle Kim qu’il se met tout de suite au travail. Une heure après il la rappelle pour l’informer que Mr R, de son prénom Franck, est le fils reconnu de Mr S époux de Mme S, qu’il a eu au cours d’une relation adultère avec Mlle V sa secrétaire, qu’il avait fait un testament qui en faisait son héritier légal au même titre que ses filles légitimes de son mariage officiel. Il donne aussi le n° de téléphone de Maître L (à ne pas confondre avec le mari de la fille cadette de Mr S, c’est juste un homonyme) qui serait à mieux de lui donner les termes du testament de Mr S.
Le médecin des urgences qui suit nos patients informe Mlle Kim que ceux-ci supportent bien le traitement et qu’ils devraient être partiellement rétablis d’ici deux à trois heures.

Mlle Kim reçoit un appel de Jk. Celui-ci lui confirme les informations de At et Mlle Kim demande à Jk de venir la prendre à Ambroise Paré pour aller rendre visite au notaire et prendre connaissances des dispositions testamentaires de Mr S.
Trente minutes plus tard, ils sont dans le cabinet de Maître L, qui ne se fait pas outre mesure prier pour ouvrir le testament de Mr S, et ainsi Mlle Kim et JK apprennent que Mr S avait prévu d’informer son épouse et ses filles de l’existence de Franck R, le fils qu’il a eu avec sa secrétaire Mlle V, qu’il avait reconnu ce dernier et qu’il en faisait son héritier légal et égal vis à vis de ses filles et de sa femme et qu’en outre ce dernier et sa mère toucherait une rente jusqu’à la mort de sa douce et tendre épouse et que seulement son héritage et sa fortune seraient partagés.

Mlle Kim et Jk quittent en remerciant chaleureusement Maître L de sa collaboration et retourne à Ambroise Paré. En cours de route, Mlle Kim appela le procureur de la république, l’informant de la situation et des soupçons qu’elle a envers Mme N, qu’il serait bien qu’une équipe de la police puisse avoir une commission rogatoire afin de perquisitionner au domicile de cette dernière, d’autant qu’à son départ d’Ambroise Paré pour se rendre à chez Maître L, son époux n’était pas encore venu la rejoindre et qu’il pouvait éventuellement faire disparaître les preuves du forfait s’il était complice.
Après réflexion le procureur accepte de donner une commission rogatoire et de faire faire une perquisition au domicile de Mr et Mme N avec ou sans leur présence.

Final

De retour à l’hôpital, Mlle kim va prendre des nouvelles de Hr et des autres. Cela va mieux pour eux et ils se remettent tranquillement. Mlle Kim demande au médecin de maintenir l’interdiction de visites pour raisons médicales et d’aller donner des nouvelles plutôt catastrophiques pour Mme L, alors que les deux officiers de police semblent bien accepter le traitement. Le toubib se fait un peu tirer l’oreille mais finit pas accepter et va faire ce délicat travail.

Quelques minutes plus tard, il repart du salon dans le flot des sanglots de la famille de Mme L et croise Melle Kim. Celle-ci lui dit de revenir dans une vingtaine de minutes pour donner des bonnes nouvelles de la santé de Mme L. Il accepte avec regret, il n’aime pas ces méthodes mais il faut bien découvrir la personne qui a empoisonné ses patients.

Mlle Kim rentre dans le salon et constate que Mr N n’est toujours pas arrivé. Sans en avoir l’air, elle va demander le pourquoi de l’absence de ce dernier et Mme N de lui répondre que son mari est représentant d’une grande marque de produits pour les industriels et qu’il lui arrive souvent de rentrer tard, mais que dès son retour, il trouverait son mot et viendrait aussitôt. Elle n’a pas pu le joindre sur son portable car il est probablement en conversation avec un client. Elle même a laissé le sien dans sa voiture puisque ceux-ci sont interdits dans les hôpitaux et de ce fait ne peut le joindre ou être jointe par lui.

Pendant ce temps, à la résidence de Mme N, son mari, qui est arrivé depuis une demi-heure et a pris connaissance du mot de son épouse, a immédiatement compris ce qui se passait, d’autant que dans sa voiture, il a entendu, tout au long de la journée au cours des infos la mort mystérieuse de Mr R, et comme son épouse, il connaît qui est Mr R et sachant les ambitions monstrueuses de cette dernière, il la croit bien capable d’avoir voulu empoissonner Mr R et sa sœur et peut-être d’avoir essayer d’en faire autant avec sa mère.

Il cherche depuis un moment des indices qui pourrait le mettre sur la trace du poison qu’aurait pu utiliser son épouse quand la sonnerie de l’entrée se fait entendre avec insistance. Il va ouvrir pour voir quel l’importun qui ose le déranger en de pareils moments et de l’envoyer sur les roses.
Il se retrouve avec une dizaine d’hommes en civils et l’un d’eux l’informe en lui mettant sa carte sous le nez qu’il est de la police et qu’il a une commission rogatoire pour faire une perquisition en règle de sa résidence avec ou sans son accord. Mr N fait entrer ses messieurs de la police et les laisse chercher ce qu’ils veulent, il est complètement sonné, il ne s’attendait pas à la venue si rapide de ces derniers et il ne comprend pas. C’est Jk qui est là pour diriger la perquisition, il décide d’interroger Mr N et commence par lui demander quel est son travail, Mr N lui répond qu’il est représentant en produits industriels pour les professionnels, Jk lui demande s’il vend du cyanure de potassium et Mr N de répondre par l’affirmative.

Jk réfléchi et finit par demander à Mr N s’il a du cyanure de potassium chez lui ou pas.
Mr N est bien obligé de lui répondre que oui, car son usage est multiple et peut même être utilisé par un particulier pour des traitements dans son jardin si les doses sont bien calculées.
JK demande à Mr R de lui montrer où il stocke son produit et ce denier de le conduire au fond du parc, dans l’abri de jardin. Il ouvre un coffre où doit se trouver le produit, mais malheureusement ce dernier n’est plus là. Mr N comprend de suite que seule sa femme a pu s’en emparer : elle seule connaît la combinaison. Le jardinier qu’il emploit quatre heures par jour n’a pas la combinaison de ce coffre par prudence et non pas soupçons, ils ont complètement confiance en cet homme d’origine portugaise et d’une grande moralité.

Il avoue de suite que seule sa femme a pu le prendre car elle seule connaît la combinaison du coffre en dehors de lu. Il a entendu la mort suspecte de Mr R à la radio et il croit son épouse bien capable de l’avoir tuer pour que ce bâtard, comme elle dit, n’hérite pas de son père ; tout comme sa sœur qu’elle déteste sans le montrer et qu’elle voudrait bien voir morte, et puis, elle aime beaucoup trop l’argent pour le partager avec d’autres … Elle serait bien capable du pire pour parvenir à ses fins.
Jk informe Mlle kim de son enquête et sa conviction que Mme N est coupable, mais il va falloir arriver à la faire craquer et cela ne semble pas être chose facile aux dires de son époux.

Hr vient de se réveiller et semble vraiment aller mieux, Mlle kim va le voir et lui raconte ce qui s’est passé durant son absence. Hr se lève au moment même où le toubib entre dans la chambre, ce dernier intime l’ordre à Hr de se recoucher de suite, mais Hr s’en fiche, s’habille et s’en va dans le salon. Il embrasse son épouse et donne des nouvelles plus que rassurantes à celle de son adjoint et informe Mme S que sa fille va bien et qu’elle se rétablie rapidement.
Entendant cela Mme N éclate en sanglots et Mme S ne comprend pas ce qui se passe : pourquoi sa fille aînée pleure-t-elle ainsi alors que sa sœur va bien ? C’est Hr qui lui explique que l’empoisonnement de sa fille, le sien, celui de son adjoint et de Mr R est le fait de sa fille aînée.

Mme S est effondrée et demande des explications à sa fille, elle ne comprend pas que cette dernière ait voulu empoisonner sa sœur et Mr R, ce monsieur si gentil.
Alors Mme N s’écroule et déballe tout à sa mère et à Hr.

Elle avait cherché à savoir qui était ce frère inconnu et avait engagé un détective privé qui avait fini par retrouver, après des mois de travail, le fils de son père. C’est par son intermédiaire que ce dernier avait acheté à une amie, qui est la gérante d’un cabinet immobilier, l’appartement voisin de sa mère et elle avait ainsi pu faire connaissance de ce dernier en lui faisant visiter lors de la vente cet appartement et en avait profité pour devenir sa maîtresse. Il lui fallait un moyen d’entrer dans les lieux pour le faire mourir car dès qu’elle avait eu connaissance de l’existence de ce dernier, elle avait décidé que celui-ci devait mourir. Pas question de partager son héritage avec un inconnu. Puis au fil des mois, s’était imposé l’idée que sa sœur était aussi de trop, qu’il fallait qu’elle disparaisse aussi et de préférence en même temps et puis sa mère aussi.

Elle avait donc été rendre visite à sa sœur la veille au soir et avait mis du cyanure dans le café comme elle l’avait fait de même chez sa mère, sans se rendre compte que cette dernière buvait un thé. En rentrant chez elle, elle avait dit à son mari qu’elle devait passer voir sa mère pour un médicament qu’elle devait lui apporter et qu’elle avait oublié de lui donner dans l’après-midi, que cela était important et elle était partie en taxi jusqu’à la résidence de sa mère. Entrer lui fut facile puisse qu’elle connaissait le code de l’interphone. Elle se rendit à l’appartement de Mr R, sonna et ce dernier lui ouvrit et l’accueilli à bras ouverts. Ils firent l’amour ensemble et ensuite elle alla préparer deux whiskies et dans l’un elle ajouta une dose mortelle de poison. Quand ce dernier fit son effet et que son amant se rendit compte de ce qui lui arrivait, elle éclata de rire et lui dit qu’elle était sa sœur, qu’il venait de baiser sa propre sœur et qu’il allait mourir car il était de trop, qu’elle voulait l’héritage pour elle toute seule. Ensuite pendant que ce dernier agonisait, elle fit le ménage à fond pour effacer toutes traces de son passage et s’enfuit en passant par le balcon et une fenêtre juste à côté de ce dernier, qui donne dans la montée d’escalier et qu’elle avait pris la précaution de laisser entrouverte, ainsi elle put partir tout en faisant croire que personne n’était sorti de l’appartement.

Mme S était effondrée par tant de cruauté de la part de sa fille, par son côté vénal qu’elle ne lui connaissait pas … et dire qu’elle avait failli empoisonner deux officiers de police sans le vouloir et ça parce que depuis un mois son médecin lui avait recommandé de prendre plutôt du thé que du café.
Mme N partit brutalement dans un rire démentiel, le toubib fut appelé, diagnostiqua une folie et décida de la faire interner de suite pour la sécurité de tous. Il appartiendra à la justice de décider de son maintien en hôpital spécialisé ou en détention pénitentiaire.

REACTIONS

de VERO

1 )  bonjour le Chat !

j'ai commencé à lire hier soir, mais je n'ai pas pu aller jusqu'au bout, j'en suis à 3 pages/10

je l'emmène avec moi chez ptite Juju, étant donné que j'aurai le temps de bien lire entre les joujoux, les câlins, la gym des pattes et les chansons douces.

Tu auras ma critique (très très sévère !) à mon retour.

A bientôt

Wink  bisou

2) Voilà, j'ai fait la connaissance du "voisin"
Pauvre garçon victime de la dangerosité de l'argent
Depuis que le monde des finances et de l'intérêt pour ce qui n'est plus de la noblesse du coeur s'approprie même la vie.

Pour les critiques j'ai eu un peu de mal à lire, dans la fluidité de la lecture, quelques manques dans la ponctuation et surtout parfois j'avais du mal avec les lettres, M. R, Mme S, Mlle D, M. F etc..., j'aurais préféré des noms et prénoms. Et puis quelques erreurs grammaticales, mais là je suis très prof de français qui corrige une rédaction !

On voit aussi dans les 2 flics, l'esprit détective avec Sherlock Holmes et Watson

En tout cas, j'aime l'idée que tu as eu de créer une aventure qui te plaisait, mes critiques ne doivent t'encourager qu'à faire de mieux en mieux et ça je suis sûre que tu sauras y faire.

Et garde le plaisir d'écrire, c'est un élan qui fait pousser les ailes de l'imaginaire !

Bravo et tous mes encouragements!

bisou  bisou  bisou
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Le Voisin
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