A chacun son savoir….
Je ne sais pas ce que tu sais,
Tu ne sais pas ce que je sais…
Mon Dieu ! tout cela est parfait ,
On apprend tous les deux, de ce fait.
A l’âge où, moi, j’étudiais :
C’était une chance qu’on me donnait,
Pour ta famille, tu travaillais,
Cette chance, toi, tu ne l’avais…
J’ai vécu jeunesse dans les livres
J’ai étudié à en être ivre.
Coûte que coûte , il fallait suivre
Apprendre, réussir, rien d’autre à vivre…
De savoir, il fallait que je m’enivre :
Ma mère voulait que je puisse vivre
Indépendante, savante et libre :
A son violon fallait que je vibre.
Toi, tu apprenais la nature
A lire dans le soleil, dans la verdure,
Tu t’instruisais dans l’aventure
Des hommes, du monde et de ses structures.
Et tu connais le secret des fleurs
Tu es sensible à leur odeur,
Au soleil, tu devines l’heure
Et ton savoir fait mon bonheur.
Avec toi j’aime passer des heures,
Apprendre à aimer les couleurs
A respirer toutes ces odeurs
Dont je ne savais pas la valeur.
Jo