Départ houleux ?
Je le savais… Voilà, nous avons fait soixante-neuf kilomètres et c’est maintenant que l’on se rend compte que nous avons oublié le chien à la maison… Il faut dire que nous avons tellement fait attention aux papiers, à l’argent, le bac pic-nique, les boissons, les valises, toutes les valises, la trousse de secours, etc. Enfin tout ce que nous oublions d’habitude quand nous partons en voiture pour la montagne.
Et dire qu’on a même pensé à prendre le carnet de vaccination du chien… mais pas le chien. Ça vaut bien la peine d’être à cinq. Bon moi je m’occupais du reste. Déjà qu’on avait prévu le départ pour 17h00, je me disais pour 19h00 ça ira, mais là, il était 22h45. Et nous faisons demi-tour pour le chien…
Pourtant avec le système de chauffage qui est bloqué, bon l’hiver on l’oublie, mais là en plein juillet, il aurait mieux valu rouler de nuit. Le problème c’est que quand nous sommes arrivés à la maison, le chien n’y était plus.
Alors, les vacances de tout repos, moi je dis que quand on démarre avec plusieurs heures de retard, que la femme rouspète, que les enfants pleurent, et que je me fais arrêter par la police parce que je cherche mon chien avec une lampe de poche près des garages où mon chien à l’habitude de flâner quand il s’enfuit… je me demande si je ne me serai pas plus reposé au boulot, moi ? Enfin comme le disait mon collègue Roger : « la vie comporte bien des vicissitudes » et il se plaisait à rajouter : « et surtout chez vous »
enfin avec la police ça s’est arrangé, allez-y avant qu’on doive vous inculper d’homicide involontaire pour nous faire mourir de rire… ils sont comiques les policiers belges. Là où j’ai commencé à me poser des questions, c’est quand j’ai trouvé sur le paillasson le reste de la tablette de tranquillisants toute mâchouillée. Bon il n’en restait que trois m’a dit ma femme mais quand même. Finalement on a retrouvé le chien… heureusement que j’ai voulu boire une goutte de café et que mon épouse a retirer le sac à victuailles de l’auto… le chien dormait en dessous… et c’est ainsi que nous sommes partis à 5h00… avec douze heures de retard sur l’horaire prévu… ça ne s’est pas arrêté là… mais comme vous n’en voulez que dix lignes… je me contenterai des douze premières heures… ainsi j’ai de la réserve pour les concours suivants .. parce que vous vous doutez bien que tout ne s’est pas déroulé sans anicroches par la suite …
her75 sept.2004